Grandola. Encore plus implacable

15 de Maio
Dans les solitudes - Ermas do Sado 16 km
Ermas - Grandola 30 km en train

Oui, un petit coup de train pour finir, ça change le rythme. N'ayant rien trouvé comme hébergement à Ermas et comme ma route normale devait passer par Grandola, pas d'hésitation, le train.
Effectivement, j'ai fait un détour pour un clin d’œil à une connaissance portugaise de Morlaix,  Jean (João), qui, jeune à travaillé dans les mines de fer de Lousal. Un beau musée avec de charmantes hôtesses en tient lieu maintenant.

Oui, les chemins sont de plus en plus arides, sous un ciel éblouissant.  Difficile de trouver un coin d'ombre et une pierre pour une pause.
Je m'éloigne des lieux fréquentés.  Et si auparavant, on était ou indifférent ou accueillant, on me regarde plutôt les yeux écarquillés et avec redoublement d'aboiements dans ces petites villes ou villages industrieux.
J'ai quitté la riante façade pour le cœur laborieux avec notamment moult maisons délabrées. 

Usine liège 

Pyrite de fer

Un incendie est passé par là, mais le printemps aussi 

La bascule est faite : les nuits aussi sont chaudes. (Mes nuits sont plus chaudes que vos jours 😑).


Vers Lousal. Solitaire sous un soleil implacable

14 de Maio
Santiago do C. - du côté de Lousal 23 km


Vue depuis l'ouverture de ma tente
Car bivouac ce soir, un peu obligatoire dans ce coin assez désert.