Constancia. À la confluence du Tejo et de la Zêzere

30 de Maio
Pause
3e partie

Qui consistera à remonter la Zêzere jusqu'à sa source à 1425 m  d'altitude.
Donc, en 20 jours une grimpette de 18 à 1400 m et éventuellement jusqu'au Mont Torre, plus haut sommet du pays.
Aujourd'hui, récupération et balade.
Traversé le Tejo dans la barque d'un pêcheur. Et déambulation dans ce sympathique village carrefour escarpé.
Rencontré beaucoup de gens parlant français. De plus en plus. Et fort aimables et serviables.

Le Poète portugais, qui a vécu ici 3 ans

Mini chantier naval pour une ville qui en connut d'importants

Beau

E2-E4
 Orange prend pion

Constancia vue de la rive opposée du Tejo. On voit la Zêzere s'y jeter

Ancre aux oranges

Sérénade lusitanienne

Constancia. Journée plaine

Segunda feira, 29 de Maio
Abrantes-Constancia 21 km

Je pensais longer les rives du Tage, mais ce furent souvent les bords de l'autoroute !
GR encore, partiellement commun avec un chemin dit de Fatima. GR40, dans la plaine fluviale agricole et industrielle.



Mouettes portugaises

Usine papetière . D'où les eucalyptus ou l'inverse

Qui se termine tout de même agréablement.

Constancia, ville confluent, dont les activités étaient autrefois tournées vers le fleuve (pêche, construction navale...).

Elle subit une invasion française par un maréchal du petit Napo. Des traces de feu sont encore visibles dans l'église. 

Le soir, devant ma soupe de légumes, je regarde les eaux du Tejo ensoleillées, qui s’écoulent lentement.  Mais néanmoins, à Lisbonne elles arriveront avant moi. D'autant que c'est à Porto que je vais.

Qu'ont-ils tous à me regarder ? Ah, mais c'est la télé au-dessus de ma tête ! Lui, là-bas, il la regarde plus que sa femme  !

Au long du chemin :

Du haut d'Abrantes 

 Le charme des cafés portugais inattendus

Concentrés 

Légende du football

Vila Velha de Rodão. Pèlerin, sur les rives du Tage, j'arrive

28 de Maio
Nisa-V. V. de Rodão 22 km
VVR-Abrantes en train

Tejo Tage Tagus. Ici "Las Portas de Rodão"; là où le Tage est le plus étroit

Nisa, temps couvert, 23°.
Mon hôte, parlant parfaitement français, m'avait pris pour un pèlerin sur le chemin portugais de Compostelle quand la veille, sur la fin de mon marathon, j'appelai pour réserver une chambre.
Effectivement, et je ne le soupçonnais pas, un antique chemin passe dans les parages. Ce qui va me faciliter le parcours ce jour.

Là, l'erreur de parcours n'est pas permise. Et ne le sera pas !
Quand, plus loin, lors de ce bel itinéraire vallonné ...

soudain, j'ai vu l'aigle

surgir au-dessus de la forêt noire !

Que je laisse derrière moi...  pleine de cicatrices

Abrantes :

le Centro historico 

Nisa. Journée pleine

27 de Maio
C. de Vide-Nisa 42 km

Oui. Il est devenu fou (et fourbu) !
Depuis le matin, ça n'arrête pas. Erreurs de parcours, perte de l'itinéraire papier et pas de signal GPS ! Bref, je suis pommé. Classique : pas vu la bifurcation. Moins, un panneau indique un dolmen  : je continue dans la direction au lieu de retourner sur le sentier balisé. Quand je m'en aperçois plutôt que revenir en arrière (j'aime pas ça), je persiste. Et là, le jeu des barrières à franchir, commence, avec marche parmi troupeaux et passage de rivière.

Je fais l'équilibre pour photographier les belles bêtes ci-dessous .

Bon, des km supplémentaires et lancé, je ne m'arrête pas avant la ville suivante.

(Je n'écoute pas tes conseils,  Michel !).

Les 15 derniers km sans pause assise ! Et la fin de la marche avec Vénus pour  guide et la lune claire projetant mon ombre devant moi. 

Un oiseau nocturne émet son cri de nuit...

Plus de 12 heures de marche. Ce sont les pieds qui gémissent et craquent le plus...

Castelo de Vide. D'une forteresse l'autre

26 de Maio
Marvão-C. Vide 10 km
- 600 m
+ 200 m

Sentier parmi châtaigniers et fontaines menant à :

Tout au long du chemin :

Bretagne ?

Vers le ciel ou les olives ?

Colours

Inévitable beauté 

Mes premières, délicieuses 

Je n'aboie pas,

pour le moment...

Marvão. Nid d'aigles... pas vus

25 de Maio
Portalegre-Marvão 25 km
+ 660 m

Changement de nature par des chemins, enfin, et petites routes qui montent vers ce génial village à 850 m entouré de remparts et chemin de ronde.
Drôle de découvrir des oliviers parmi feuillus, chênes châtaigniers, et pins. On trouve aussi des choses bien connues pour les habitants de l'extrême Ouest breton : granites schistes quartzites. Et la pluie qui rigole ...

Pour Monet

Par air, par monts, la bibliothèque.

From Marvão, we can see the whole earth. J. Saramago

VERTIGO ! Mais pourquoi l'ai-je descendu !?

Portalegre. "Les fils, les noeuds, les mouvements colorés"

24 de Maio

Grosses pluies (changement climatique, dit-on ici) et ampoule au talon gauche : Alain m'a incité à rester une journée dans cette ville de 16 000 habitants. Lâchement, je l'ai écouté et ce furent musées, dont le municipal avec visite guidée individuelle de ses salles d'art sacré et décoratif et un remarquable musée de la tapisserie (non point pâtisserie ).
Images  :

Tapisseries de Lurçat

La Manu encore en activité mais en difficulté, où les mains expertes des tisseuses opèrent. Sauf que cette foto représente l'ancienne usine dédiée au liège.

Place de la République 

La reine des camionnettes (pick up). On la croise partout