Portalegre. Frémissement d'escarpements

23 de Maio
Arronches-Alegrete-Portalegre 26 km
Et 6 km de finition en stop, n'ayant pas trouvé à un prix raisonnable logement à Alegrete

Enfin des chemins avec de la terre sous le pied. Et des clôtures à franchir.  Et dans ce coin désert, bien sûr apparaît une camionnette  (pick up ?) à l'instant où j'en referme une derrière moi.
Bom dia. Serrement de paluches. Brrr, brrr, examen du parcours sur l'écran.  Si, si par là.  Re serrement de paluches. Bom dia.
Bon c'était pas la bonne route.  Pas grave, juste 2 km en plus parmi prairies fleuries.
Joli Alegrete haut perché qui même après l'aide et des demandes auprès d'habitants par de jeunes citoyens, n'arrive pas à m'héberger.
Scène typique. Mais attention, ça bosse par ailleurs, et le soir, et le dimanche et le lundi de Pentecôte. 
Rendre hommage à une rencontre régulière 

Ici aussi , on aime donc les corridas

 Je ne comprends presque rien, mais j'en connais un qui pourrait traduire...
Humour noir (en fait incendie, c'est pas drôle)

 Contre-champ jaune


Et proue bleue

Arronches. Tout s'arrange

22 Maio
Monforte-Arronches 16 km

Arrivé à 13 h.
Sachant qu'un gîte m'attendait. Magie du Web et du pianotage nocturne effectué sous la toile.
Je souffle et bientôt je vais atteindre un parc naturel avec sûrement des sentiers, des bosses aussi pour ce qui va constituer la 2e partie du voyage.

 Marre des cigognes, dîtes-le :

Arronches art mural

Chat à l'escargot et aux pissenlits

Monforte. Par vignes et oliviers

21 de Maio
Estremoz-Monforte 42 km dont les 6 derniers en stop

Par petites routes tranquilles.
Arrivé un peu tôt à mon étape qui de plus n'offre pas d'hébergement, je continue.
Alors là, coup de fatigue. Les genoux grincent. Il ne reste plus que 16 km (après 23) ! Il est 16 h. Et le soleil frappe pleine face ou de côté. Rien pour se poser . Ah ! Si.
Un hameau, et un banc. Qu'il est accueillant !
Un car en profite pour me passer sous le nez.
Je continue.


19h. Si une voiture daignait passer, je lèverais bien le pouce.
En voilà une ! Elle s'arrête, me conduit à Montforte en prenant sens interdit, mais où l'hôtel annoncé précédemment,  n'existe pas (tout ça expliqué en portugaiche angliche et langue des chignes ). Ou plutôt si : 6 km plus loin , encore,  un 5 étoiles 180 € la nuit. Et FULL ! 
Je préfère donc un millier d'étoiles au ciel, 2 km plus loin, parmi les oliviers, m'endormant aux doux sons des centaines d'aboiements de ces connards de clebs auxquels s'ajoutent - nouveauté - le cri des paons. Mais, à l'aube, y'a plus personne  !
Et même le coq qui n'a pas dû mettre ses boules Quies, ne chante pas. Seuls, les oiseaux nombreux, égaient le réveil.

Bilan : épuisement, ampoule talon gauche et jambes brûlées aux dessins psychédéliques !