Dornes. Quelle générosité !

6 de Junho
C. d B. - Dornes 16 km

Je commence par la fin. Repas au Restaurante de la Residencial où j'ai pris gîte.  Je commande une dorade grillée à 10 €, spécialité que je savoure depuis quelques semaines. Elle est précédée d'olives, accompagnée de riz, frites, assaisonnée d'huile d'olive aillée et persillée. Un délice ! Avec un quart de "tinto" honnête. Une petite mousse au chocolat pour conclure à laquelle le patron ajoute une liqueur  (Maceira) qui relève et affine la chose.
Au comptoir, au moment de régler, un digestif local offert. Eh bien, tout ça, est resté à 10€ !
Dire qu'en Bretagne si tu es un habitué depuis 20 ans, on t'offre un verre tous les 6 mois (en Corse tous les 3 ans, à Paris jamais).
Accueil accueil !

Sinon chemin tranquille ce jour. Quelques rapaces de nouveau. Et je suis passé rive droite de la Z.
Et ce  matin un accident bizarre est survenu qui me rappelle une scène du film "La Voie lactée", en réduction.
Je marchais côté droit d'une Nationale, quand un fort bruit de ferraille derrière moi m'alerte. Juste le temps de m'écarter et je me retourne pour voir une moto qui était attelée à une voiture, s'être renversée sur la chaussée !
Et sans doute, le véhicule faisait un écart pour m'éviter.  J'ai continué mon chemin.  Dégâts matériels.
Sur la route :





Passage rive droite 

 

Ruine suite...




Cernache do Bemjardim. Ville noire

5 juin
Fernandaires-C. do B. 15 km



Jolis sentiers escarpés pour débuter. Je flâne sur un pont lançant cailloux dans l'eau qui dessinent des mandalas aquatiques.



Homme de pierre
  Les hirondelles virevoltent. Soudain 2 rapaces magnifiques apparaissent en tournoyant. Jumelles, photos. Et là, tout en bas, en voilà un, tout petit !
Je l'ai eu !

Plus tard, j'arrive dans une ville qui me paraît imposante. En fait, une nationale la traverse et donne cette fausse impression d'animation.
Et ce ne sont que maisons à vendre ou en ruines, commerces vides ou fermés. Pas de "Centro historico". Le glas retentit tandis que je mange un hamburger face à l'église qui accueille la cérémonie funèbre. Le ciel est bas. Et la Residencial entrouverte qui m'accueille est si sombre, que je me plie en 2 pour découvrir le trou de serrure de la porte de la chambre...



Quelques sourires quand même.
Le Portugal a évidemment plusieurs visages. Et les ruines qui peuplent le paysage, en sont un des aspects.

Ceci est une autre histoire 
Au matin, j'ai laissé le pébroque bien en vue, à l'abri. Parapluie baladeur ! (Umbrella crossing). Comme les livres que dans de nombreux cafés, on peut emporter. Mais peut-être ce pépin, à Maria Garcia, il reviendra. Que São Martinho en soit remercié  !
Maria Garcia (sa beauté est dans son cœur, n'ayez pas peur ! ).