Estremoz-Monforte 42 km dont les 6 derniers en stop
Par petites routes tranquilles.
Arrivé un peu tôt à mon étape qui de plus n'offre pas d'hébergement, je continue.
Alors là, coup de fatigue. Les genoux grincent. Il ne reste plus que 16 km (après 23) ! Il est 16 h. Et le soleil frappe pleine face ou de côté. Rien pour se poser . Ah ! Si.
Un hameau, et un banc. Qu'il est accueillant !
Un car en profite pour me passer sous le nez.
Je continue.
19h. Si une voiture daignait passer, je lèverais bien le pouce.
En voilà une ! Elle s'arrête, me conduit à Montforte en prenant sens interdit, mais où l'hôtel annoncé précédemment, n'existe pas (tout ça expliqué en portugaiche angliche et langue des chignes ). Ou plutôt si : 6 km plus loin , encore, un 5 étoiles 180 € la nuit. Et FULL !
Je préfère donc un millier d'étoiles au ciel, 2 km plus loin, parmi les oliviers, m'endormant aux doux sons des centaines d'aboiements de ces connards de clebs auxquels s'ajoutent - nouveauté - le cri des paons. Mais, à l'aube, y'a plus personne !
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgAqbTptTQZS8COg_NonFMGY1MdOaWQlDR3cdapvXWcUATM8_4J2p-lh6is6DxZSa22BtjeN5wM_b4DiAgKLT2QNBDLpTa2AfXeGsjS8-vSrug3cSogtJE1QS5np5lDRl26qOGYdXo-9Hj3/s320/20180521_203409_LLS.jpg)
Bilan : épuisement, ampoule talon gauche et jambes brûlées aux dessins psychédéliques !
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