Cava-Alvaro 24 km
+ 500 m
Après des tours détours retours, je reprends le chemin GRZ le long de la rivière, direction la source ( naissance en portugais ). Le relief s'accentuant de plus en plus.
Et je réside dans une maison datant de 16.., la Casa dos Hospitalarios, qui a vu le passage des Chevaliers de Malte sur leur voix en direction de Compostelle.
Journée de feux aujourd'hui.
Désolation encore plus forte sur ces collines. Plus rien de vivant.
Et puis, sur le bas-côté de la route, un feu couve, des tisons brûlants, des flammèches.
C'est volontaire ? Dans quel but ? Avec le vent naissant, ça me semble dangereux. Remonter au village pour alerter, pas la force. Je balance l'eau de ma bouteille sur les points les plus chauds. No comprendo.
Et le soir, de nouveaux "fogos" pour fêter Santo Antonio (né à Lisbonne, mort à Padoue).
Dans la rue principale, 1/3 des maisons sont explosées. Tristesse. On attend l'argent du gouvernement...
Bien sûr, on m'explique que ces incendies sont criminels. Racheter des terrains à bas prix... Partout pareil. Salopards sans frontières.
Fernando Pessoa aurait 130 ans demain, à la Santo Antonio.
Une petite communauté de français est installée dans la vallée, adeptes de la décroissance. Je les rencontre en soirée au resto bord de rivière.
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On fête São Antonio |
Désolation encore plus forte sur ces collines. Plus rien de vivant.
Et puis, sur le bas-côté de la route, un feu couve, des tisons brûlants, des flammèches.
C'est volontaire ? Dans quel but ? Avec le vent naissant, ça me semble dangereux. Remonter au village pour alerter, pas la force. Je balance l'eau de ma bouteille sur les points les plus chauds. No comprendo.
Et le soir, de nouveaux "fogos" pour fêter Santo Antonio (né à Lisbonne, mort à Padoue).
Dans la rue principale, 1/3 des maisons sont explosées. Tristesse. On attend l'argent du gouvernement...
Bien sûr, on m'explique que ces incendies sont criminels. Racheter des terrains à bas prix... Partout pareil. Salopards sans frontières.
Fernando Pessoa aurait 130 ans demain, à la Santo Antonio.
Une petite communauté de français est installée dans la vallée, adeptes de la décroissance. Je les rencontre en soirée au resto bord de rivière.
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Coccinelle sur sac |
Elle va l'alourdir, mais agrémentera mon repas du midi
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Alvaro tout en bas |
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Rue principale d'Alvaro. La maison hospitalière où je réside, a résisté aux flammes. Les fenêtres furent léchées. Les murs très épais ont résisté |
Nous reprenons le fil de ton journal après quelques jours de navigation sur le canal du midi invités par un couple d’amis Superbe ballade sur cette voie d’eau mythique.
RépondreSupprimerJe vois que les portugais sont fidèles à leur réputation d hospitalité !!! Ils sont adorables et ont souvent le cœur dans la main . Alors qu’en France , on renâcle à accueillir des réfugiés au bord de la noyade . C’est lamentable ...
Bon chemin
Les lorrains
Coucou Alain je suis à Marans avec Régine et Jamy. Nous sommes allés au port des minimes cet après midi avec le soleil revenu. Bises
RépondreSupprimerLe balcon du ciel, on dirait du Magritte
RépondreSupprimerExactement.
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